LE POUVOIR DE MENACER DE DESTRUCTON
La violence sociale, et plus spécifiquement économique, est devenue la règle. Si on se place du point de vu de Hobbes qui dit que les citoyens renoncent à une part de leur liberté au profit de l’Etat contre la sécurité et la jouissance de leur propriété, il est évident que l’Etat français en appliquant une politique économique qui prend ses ordres à Bruxelles ou à l’OMC a perdu toute légitimité répressive puisqu’il ramène l’homme à l’état de nature qu’Hobbes définissait comme étant un état de guerre de tous contre tous
Cet état de guerre se traduit par les plans sociaux d’entreprises étrangères comme françaises pour augmenter les dividendes des actionnaires. On connaît les suites : chômage, SDF, divorces éventuelles
C’est ici que se situe la première « incroyable violence » de Xavier Darcos ministre du travail
La seconde « incroyable violence » est l’irresponsabilité des entreprises qui délocalisent ou qu’on refusent d’aider par des prêts ou subventions au nom du libéralisme
Lorsque l’Etat fait si peu pour défendre les plus faibles je trouve que le pouvoir de destruction, ou du moins le pouvoir de menacer de détruire, car aucune usine n’a encore sauter, est tout à fait légitime