DIVISIONS ET SANG

Les aspirations à l’ordre et à la stabilité qui caractérisent les décisions de l’Assemblée législative sont déçues. Entre un roi qui refuse le rôle de monarque constitutionnel et des députés décidés à instaurer la République, le système est voué à la faillite. La fuite de la famille royale et son arrestation à Varennes (20-21 juin 1791), puis la fusillade du Champ-de-Mars (dispersion dans le sang d’une manifestation républicaine le 17 juillet suivant), montrent que la conciliation est impossible.

 

En Europe, les monarques, effrayés par les risques de contagion révolutionnaire, se mobilisent (voir guerres des coalitions européennes). Des défaites successives dans la guerre contre l’Autriche et la Prusse qui a débuté en avril 1792 et la menace d’un complot aristocratique (manifeste de Brunswick) conduisent à l’insurrection populaire du 10 août 1792 : effrayés par la possibilité d’une attaque prussienne sur Paris avec la complicité de Louis XVI, les sans-culottes renversent la monarchie. Une Commune insurrectionnelle est constituée, donnant lieu à de nombreux débordements (notamment les massacres de septembre 1792). Le 20 septembre, la victoire de Valmy, premier grand succès de la Révolution, porte un coup d’arrêt à l’avancée des troupes prussiennes et contribue à souder la Nation, dotée depuis peu d’un hymne, la Marseillaise. Une nouvelle assemblée constituante, la Convention nationale, est élue au suffrage universel masculin ; le 21 septembre 1792, elle déclare la royauté abolie et proclame la République.

 

Avec la Révolution les idéologies partisanes remplacent l’idéologie nationale, royale, chrétienne et son efficacité. Chacun tire à hue et à dia, plus de ligne directrice patriotique claire. Et comme si çà ne suffisait pas, le 12 juillet 1790 est votée la constitution civile du clergé qui divisera de façon durable le peuple et fera naître la chouannerie qui fut un mouvement religieux avent d’être royaliste (notez l’ordre des mots dans la dénomination : « Armée Catholique et Royale »)

On massacre de pauvres bougres égarés dans le républicanisme (notez que le Roi n’en est pas tenu pour responsable)

Ces révolutionnaires de malheur font tant et si bien que l’Europe coalisée nous envahit, nous n l’avions plus été depuis la fin du règne de Louis XIV Un tour de force !

BREF LA REVOLUTION C’EST LES DIVISIONS ET LE SANG !

PAS DE QUOI EN ËTRE FIERS !

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