LE COUT DE LA REFORME MEDICALE D’OBAMA

Publié le par michel baran

24 juillet 2009

 

Réforme de la santé: Obama comme Clinton?

 

Le président des États-Unis, Barack Obama, veut doter son pays d'un régime universel d'assurance-maladie. Après avoir laissé les leaders démocrates du Congrès mettre au point deux avant-projets de loi, le président a pris le leadership. Il mène désormais une offensive pour promouvoir la réforme auprès de ses compatriotes.

 

Près de 50 millions d'Américains n'ont aucune couverture médicale.

 

 

Le système américain de santé est basé sur des assurances privées contractées par les individus et les employeurs. Celui qui perd son emploi perd souvent son assurance médicale. Chaque jour, 14 000 Américains perdent leur couverture médicale, faute de moyens financiers, selon la Maison-Blanche. Parfois, les compagnies d'assurances refusent d'assumer le paiement des soins quand un assuré devient trop malade. 

 

Le chef de la Maison-Blanche soutient que sans contrôle des coûts de la santé, on ne pourra pas maîtriser le déficit américain.

 

Pourtant, plusieurs groupes de pression soutiennent la réforme, comme la puissante association de médecins, American Medical Association, des regroupements d'hôpitaux et une partie de l'industrie pharmaceutique.

 

D'autres groupes de médecins y sont cependant opposés. Ils reprochent à la future loi de ne pas limiter le montant des poursuites en cas d'erreur médicale, une pratique courante aux États-Unis. Ce phénomène incite la grande majorité des médecins à multiplier les examens et à se doter d'assurances pour éponger les éventuelles poursuites, ce qui augmente considérablement les coûts de la santé.

 

Mille milliards de dollars

 

Un américain sur deux est favorable à la réforme, mais son coût, mille milliards de dollars dans la version de la chambre des représentants, fait peur. À la Chambre des représentants et au Sénat, l'opposition républicaine mène un combat farouche, au projet de réforme; souvent, en parodiant le système de santé canadien.

 

Plus préoccupant encore pour Barack Obama, l'opposition vient aussi d'une cinquantaine de représentants démocrates conservateurs, les « blue dogs », tenants de la rigueur fiscale. Ils sont même opposés à une surtaxe sur le revenu des individus gagnant plus de 280 000 dollars par année (ou 350 000 dollars par année pour un couple) afin de financer la réforme.

 

Pas de vote en août

 

Qu'est-ce qu'un régime universel d'assurance maladie ? – Ici au Québec nous disposons en principe d'un régime universel quoique ce système n'a d'universel que le nom. Si vous voulez rester en bonne santé, le mieux est parfois de ne pas consulter. – En Suisse le système est privé, suivant le type d'assurance que vous souscrivez, vous n'avez pas droit aux mêmes soins, cependant l'État confédéral vient en aide et paye les soins ce ceux qui sont dans l'impossibilité de payer. Qui plus est les taux de chômages sont quasiment inexistants. En France le système est plus ou moins universel. Tout le monde paye un « ticket modérateur », mais il existe une foule de régimes particuliers, certains ne payent absolument rien et disposent de traitements « haut de gamme » gratuitement. Si vous êtes sans le sou, vous pouvez toujours aller à l'hôpital, on vous soignera gratis et on vous mettra dehors dès que vous irez mieux. Aucun système de santé n'est parfait, tous sont inégalitaires ; de facto votre pouvoir d'achat détermine le niveau de vos soins, où que vous soyez. Qui plus est la santé et le maintient de la santé repose sur un foule de paramètres. Qu'est-ce que vous mangez ? Qu'est-ce que vous fumez ? L'emploi que vous exercez ? Etc....

 

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/carnets/2009/07/24/123288.shtml?auteur=2253

 

Il est flagrant que le système de santé américain obéit d’abord aux lois capitalistes et que la valeur de la vie humaine dépend étroitement du compte en banque ; ce qui es un pur scandale pour une nation oû autant de citoyens se disent chrétiens Mais le sont-ils vraiment ?

La santé, donc la vie pour les cas extrêmes ne vaut-elle pas l’investissement de mille milliers de dollars ? Comme dit le tamud « celui qui sauve une vie c’est comme s’il sauvait un univers, quand à Jésus, ne disait-il pas que « pas  un cheveu ne tombe sans que votre père ne le sache » Ces citations montrent combien la vie humaine est précieuse et que la gratuité des soins est une option fondamentale sur laquelle on peut et doit juger le degré de civilisation d’une société

Or il semble que les membres du Congrès n’en soient pas pleinement convaincus ou conscients, ce qui est normal puisqu’ils ont les moyes de s’offrir une assurance maladie privée

S’il y a des déficits à combler il faut  le faire en restreignant le budget de la NAZA, les dépenses de fonctionnement des organes gouvernementaux et en refondant en profondeur les dépenses énergétiques qui coûtent  des milliards aux pays

Publié dans POLITIQUE ETRENGERE

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