L’UE N’AIDE PAS LA GRECE ET ENCORE MOINS LES GRECS

Publié le par michel baran

 

De Sophie LAUBIE (AFP)

 

 

 

BRUXELLES — Les pays européens tentent de se mettre d’accord sur un plan de mesures d’aides à la Grèce qui pourrait être en partie dévoilé jeudi à Bruxelles lors d’un sommet consacré à la crise budgétaire qui frappe ce pays et ébranle la zone euro.

 

 

 

Une réunion des ministres des Finances de la zone euro s’est tenue mercredi par téléconférence avec le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn et le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet.

 

 

 

“Il y a eu un échange de vues mais pas de décision prise sur un paquet d’aide, ni de consensus dégagé, ce qui n’était d’ailleurs pas le but à ce stade”, a indiqué une source diplomatique européenne.

 

 

 

“Il va y avoir une déclaration d’un certain nombre de pays confirmant qu’ils vont aider la Grèce”, a précisé à l’AFP une autre source diplomatique

 

 

 

En outre, une réunion extraordinaire du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, également par téléconférence, était programmée en début de soirée, selon une source européenne.

 

 

 

Dans l’immédiat, les Européens réfléchissent surtout à l’option d’un soutien de la zone euro, à tout le moins de certains pays membres, même si le traité de l’UE en principe ne prévoit pas de tel mécanisme. Il pourrait par exemple prendre la forme de prêts bilatéraux, ou d’une mise à disposition de lignes de crédit, selon des sources diplomatiques.

 

 

 

La Grèce est depuis plusieurs semaines sous pression des marchés financiers en raison de l’ampleur de ses déficits, gonflés par la crise. Athènes doit payer de plus en plus cher pour emprunter afin de les financer, ce qui fait craindre à certains un défaut de paiement sur sa dette et une contagion à toute la zone euro.

 

 

 

Les préparatifs s’accélèrent car du point de vue européen il faut mettre un terme aux spéculations en envoyant un message rassurant aux marchés.

 

 

 

“Cela ne m’étonnerait pas qu’il y ait une communication officielle sur le sujet” des dirigeants des 27 pays de l’UE à l’issue de leur rencontre jeudi, qui débutera vers 10H15 et s’achèvera vers 16H45, a affirmé pour sa part un haut fonctionnaire européen très proche des discussions. Il n’est cependant pas certain que des mesures détaillées d’aide soient annoncées.

 

 

 

L’Allemagne, qui jusqu’ici paraissait la plus réticente à aider la Grèce pour ne pas créer un précédent et donner l’impression d’une “prime” aux mauvais élèves de la zone euro, a commencé à changer son fusil d’épaule.

 

 

 

Les médias allemands font état de réflexions avancées au sein du gouvernement sur une aide, au besoin de manière bilatérale. Toutefois, une source gouvernementale a indiqué mercredi qu’”aucune décision n’avait été prise sur de telles aides”, et que cela n’était “pas à l’ordre du jour”.

 

 

 

A défaut d’une intervention européenne, la Grèce pourrait devoir faire appel au Fonds monétaire international (FMI), ce qui serait politiquement humiliant pour l’Europe et porterait un coup sévère à la zone euro onze ans après sa création.

 

 

 

“Nous n’avons pas besoin de faire appel au FMI”, a dit mardi le commissaire européen sortant aux Affaires économiques, Joaquin Almunia.

 

 

 

Mais les pays européens sont divisés sur la question. Certaines capitales situées hors de la zone euro plaident en faveur d’une intervention du FMI. La Suède estime que la question ne doit pas être “un tabou”, tout comme Londres.

 

 

 

En attendant, la Grèce continue d’essayer de rassurer. Le pays est prêt à prendre “toutes les mesures nécessaires” pour réduire son déficit de quatre points en 2010, à 8,7% du Produit intérieur brut, a ainsi déclaré mercredi son Premier ministre Georges Papandréou.

 

 

 

 

 

BRUXELLES — Les ministres des Finances de la zone euro, réunis lundi à Bruxelles, ont décidé que la Grèce devrait annoncer des mesures d’économies supplémentaires en mars si “des risques devaient se matérialiser”, a annoncé leur chef de file Jean-Claude Juncker.

 

 

 

Le gouvernement grec s’est déclaré “d’accord pour prendre des mesures additionnelles” pour réduire son déficit si “d’ici le 16 mars”, “il devait s’avérer” que le gouvernement grec “ne pourrait pas atteindre les objectifs annoncés”, à savoir une baisse de son déficit de l’ordre de 4% du Produit intérieur brut en 2010, a indiqué M. Juncker.

 

 

 

Le 16 mars aura lieu un premier bilan de la mise en place du programme grec.

 

 

 

Ces nouvelles mesures qui devraient être adoptées “concernent à la fois une baisse des dépenses et (une augmentation) des recettes”, a précisé M. Juncker.

 

 

 

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C’est bien entendu un abus de langage que  de parler d’Européens lorsqu’il n’y a pas de mécanisme de solidarité économique

 

En fait ce traité est conçu de telle manière que l’impopularité de mesures néfastes retombent toujours sur les gouvernements nationaux pour détourner les citoyens de leurs nations En revanche l’UE fait beaucoup de pub par ses valets journalistes à propos par exemple de la baisse des abonnements de portables

 

Il n’est pas question de nier les forfaitures des gouvernements grecs successifs mais on peux légitiment se demander pourquoi on a choisit de faire une convergence des parité entre devises et taux d’endettements plutôt que de faire converger vers le haut les lois sociales, ce qui aurait éviter les délocalisations intraeuropéennes

 

Je souhaite que les spéculateurs détruisent toutes les économies faibles de la zone euro pour mettre fin au mythe protecteur de l’Euro  et libérer les nations de l’UE

Publié dans POLITIQUE ETRENGERE

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