LA FRANCOPHONIE CONFIQUEE PAR LES TECHNOCRATES

L’administrateur de la Francophonie, Clément Duhaime, a présenté mercredi à Paris un plan stratégique visant à transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en “institution modèle”.

S’exprimant à l’ouverture d’une journée d’échanges sur “les nouveaux paradigmes de la coopération pour le développement”, M. Duhaime a annoncé l’organisation de deux journées annuelles d’échanges par la Francophonie.

“La première journée annuelle sera consacré au dialogue entre les fonctionnaires de l’OIF. L’autre journée permettra de faire dialoguer les fonctionnaires avec des personnalités éminentes qui s’occupent des problématiques de développement et de coopération”, a précisé l’ancien Délégué général du Québec à Paris.

“Notre ambition est de faire de l’OIF, sous la direction du président Abdou Diouf [Secrétaire général], une institution modèle pour les autres organisations internationales”, a insisté M. Duhaime.

Environ 300 fonctionnaires de 40 nationalités sont repartis entre le siège parisien et les différentes représentations nationales ou régionales de la Francophonie.

Une nouvelle Charte, adoptée en novembre 2005 à Antananarivo, à Madagascar, donne au Secrétaire général le pouvoir de nommer l’administrateur pour un mandat de 4 ans.

En vertu de cette disposition, M. Diouf avait désigné en 2005 Clément Duhaime au poste d’administrateur. L’ancien chef de l’Etat sénégalais, qui termine son second mandat en 2010, vient de reconduire l’actuel administrateur dans ses fonctions pour 4 nouvelles années.

http://www.afriquejet.com/international/europe/france:-presentation-d%27un-plan-de-gestion-strategique-de-l%27oif-2009112038612.html

Ce plan est ridicule, nuisible et mortel à l’idéal que je porte d’une francophonie populaire, fraternelle et culturelle

Pour me démentir il faudrait que ces personnes créent une chaîne de télévision gratuites transnationale alimentée par le meilleur de la production de chaque pays Ensuite ils doive créer le corollaire du plan Erasme qui permettrait à tout francophone d’étudier dans n’importe quel pays de la francophonie On pourrait même l’étendre au corps enseignant

Les politiques doivent aussi se retrousser les manches pour mettre en place les structures politiques et économiques de coopération, voir « textes fondamentaux du blog »

Published in:Uncategorized |on novembre 25th, 2009 |No Comments »

LE COMBAT NATIONALISTE GUINEEN

LAGOS — Le chef de la junte en Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, s’est dit prêt à organiser des élections auxquelles il pourrait ne pas participer en raison de l’opposition de la communauté internationale, dans une déclaration publiée samedi par un journal nigérian.

“Je ne peux pas participer à une élection car la communauté internationale est contre … Je suis prêt à tout moment pour cette élection s’ils (les acteurs politiques) le sont”, a-t-il déclaré au quotidien privé Saturday Sun.

A la question de savoir s’il serait candidat, le président autoproclamé guinéen répond: “Non”.

Née du coup d’Etat du 23 décembre 2008, qui a porté au pouvoir le capitaine Camara, la crise en Guinée s’est dramatiquement aggravée avec le massacre par les forces de sécurité de plus de 150 opposants, selon l’ONU, le 28 septembre dans un stade de Conakry.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hIqydphLMRjm7PPmHb_dvOR-FaSg

http://news.abidjan.net/h/347908.html?n=347908

Si nous lisons l’historique politique de la Guinée sur abidjan/net, qui certes ne procède que par affirmation et n’est aucunement documenté, nous voyons une perversion fondamentale de l’idéal francophone.

Les gouvernements français, dès lors qu’ils avaient organisé un referendum et accepté le résultat se devait, et se doit d’être neutre dans les conflits politiques pour pouvoir coopérer au bien commun francophone

On ne peut pas écarter d’un revers de main l’hypothèse selon laquelle le patriotisme couvrirait des exactions économiques

Quoi qu’il en soit la communauté internationale viole d’une façon inadmissible la souveraineté d’un Etat francophone en décrétant qui peut oû ne peut pas être candidat à la présidence