FIN D’UNE ERE OU DEEUT DU RENOUVEAU A MDGACAR ?

Publié le par michel baran

ANTANANARIVO (AFP) — L'opposition malgache a pris le contrôle samedi du siège du gouvernement à Antananarivo et son chef Andry Rajoelina a affirmé "commander" l'armée et exigé la démission du président Marc Ravalomanana, qui a catégoriquement refusé tout départ.

 

Aucun déploiement particulier des forces de sécurité n'était visible samedi en fin de soirée dans la capitale.

 

Dans un entretien samedi soir à l'AFP, M. Rajoelina, qui avait donné en début d'après-midi quatre heures au président pour quitter le pouvoir, n'a pas dit ce qu'il comptait faire précisément après l'expiration de son ultimatum, alors que l'armée a pour le moment exclu de marcher sur le palais présidentiel où se trouve le chef de l'Etat.

 

"C'est moi qui commande l'armée aujourd'hui", a cependant affirmé l'opposant, ajoutant: "nous ne voulons pas la violence".

 

Il a aussi menacé de traduire en justice son rival.

 

"M. Ravalomanana sera amené devant un tribunal (...) par rapport aux actes qu'il a commis", a-t-il dit.

 

Escorté de militaires, un cabinet de l'opposition nommé pour remplacer le gouvernement s'est emparé dans la matinée de la Primature désertée.

 

Le "Premier ministre" de cette "Haute autorité de transition", Roindefo Zafitsimivalo Monja, entouré de ses "ministres", a affirmé que "le président de la République, l'Assemblée nationale, le Sénat et le gouvernement (étaient) déchus de leur fonctions".

 

Entouré de militaires, M. Rajoelina, 34 ans, a ensuite demandé au président de quitter le pouvoir lors d'un meeting.

 

"Il n'y a pas d'autres solutions que la démission de Ravalomanana dans les quatre heures à venir", a-t-il lancé lors de sa première apparition publique depuis le 3 mars.

 

L'opposant, destitué début février de son poste de maire d'Antananarivo, vivait caché depuis le 5 mars après une tentative d'arrestation.

 

Dans un communiqué, la présidence et le gouvernement ont répliqué que le pouvoir était toujours entre les mains de M. Ravalomanana.

 

Le mouvement de l'opposition est "une manifestation de rue, qui utilise la terreur et la répression pour survivre. Une auto-proclamation ne donne pas de pouvoir légal", déclarent-ils dans ce communiqué, alors que l'armée, la gendarmerie et la police ont basculé dans la défiance au président.

 

Le nouveau chef d'état-major de l'armée, André Andriarijaona, a lui déclaré à l'AFP qu'il n'y avait pas lieu à ce stade de déployer l'armée vers le palais présidentiel, tout en se disant prêt à soutenir l'opposition si nécessaire.

 

"Je suis sûr que la garde présidentielle va quitter les lieux, donc ce n'est pas la peine de déployer les forces armées pour ça", a-t-il déclaré, ajoutant: "si ça peut ramener le calme, on soutient" l'opposition.

 

La garde présidentielle est évaluée à environ 500 hommes, contre 28.000 pour l'armée, la gendarmerie et la police.

 

Dans la soirée, un millier de partisans du président tenaient un barrage filtrant près du palais d'Etat, situé à environ 12 km du centre-ville, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Au moins 28 personnes avaient été tuées le 7 février lorsque la garde présidentielle avait tiré sur des partisans de l'opposition. Plus d'une centaine sont mortes depuis janvier dans les violences qui ont émaillé le conflit.

 

L'opposition, qui a pris l'"engagement" d'organiser des élections générales d'ici 24 mois, a aussi reçu samedi le soutien du président de l'Assemblée nationale et ex-Premier ministre de M. Ravalomanana, Jacques Sylla.

 

L'opposition accuse M. Ravalomanana d'avoir "manqué à ses obligations constitutionnelles", lui reprochant notamment "la tuerie" du 7 février et l'utilisation du pouvoir "au profit d'intérêts purement privés et personnels".

 

La Commission européenne s'est déclarée "sérieusement préoccupée" par la crise. L'émissaire de l'ONU à Madagascar, Tiébilé Dramé, a appelé les Malgaches "à trouver un compromis".

 

Madagascar: le président Ravalomanana est "toujours" dans son palais

 

ANTANANARIVO (AFP) — L'opposant Andry Rajoelina s'est déclaré "président" de transition à Madagascar et a reçu mardi soir "les pleins pouvoirs" de l'armée, à qui le président Marc Ravalomanana, contraint de démissionner, avait confié quelques heures plus tôt la direction des affaires.

 

"(Le président) M. Ravalomanana a déjà démissionné, le Premier ministre et son gouvernement ont aussi démissionné, je suis à la tête du gouvernement de transition qui prépare l'élection présidentielle anticipée qui se déroulera d'ici 24 mois. Donc vous pouvez m'appeler Président", a-t-il déclaré mardi par téléphone à la chaîne d'information LCI.

 

Le maire de la capitale, qui avait entamé il y a trois mois un bras de fer avec le président, semble désormais solidement installé à la tête de la Grande Ile de l'Océan indien.

 

Marc Ravalomanana, 59 ans, a démissionné mardi en milieu de journée et confié ses pouvoirs à un "directoire militaire", cédant aux injonctions de l'opposition et de l'armée.

 

Dans un communiqué, l'homme d'affaires porté au pouvoir en 2002 par un élan populaire indiquait que ce "directoire militaire (était ) dirigé par le plus ancien dans le grade le plus élevé, toutes armes confondues", soit le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson.

 

Mais ce nouvel organe n'aura été que transitoire: quelques heures plus tard, l'officier abandonnait le pouvoir au profit d'Andry Rajoelina.

 

"Nous avons refusé catégoriquement le directoire (...) Nous conférons totalement le pouvoir à Andry Rajoelina pour présider la transition", a déclaré le vice-amiral.

 

"L'ordonnance qui confère les pleins pouvoirs à Andry Rajoelina a été signée", a indiqué peu après Norbert Ratsirahonana, juriste et ex-président de la Haute cour constitutionnelle.

 

"On l'a fait pour l'intérêt supérieur de la Nation, pour préserver l'unité du pays et de l'armée. Nous espérons que le calme reviendra", a-t-il ajouté. "Pour nous, c'est constitutionnel, c'est la Haute Cour qui va décider éventuellement". Andry Rajoelina, 34 ans, s'est imposé rapidement à la tête de l'opposition puis de l'Etat malgache.

 

Accompagné d'une marée de sympathisants et salué par les militaires, il avait fait mardi une entrée triomphale dans les bureaux de la présidence dans le centre-ville, avant même l'annonce que son adversaire quittait le pouvoir.

 

"Je déclare solennellement que j'irai jusqu'au bout de mes forces. On est libre maintenant mais la route sera encore très difficile", avait-il lancé depuis la place du 13-Mai où ses rassemblements quasi-quotidiens ont rythmé la crise malgache.

 

A une douzaine de kilomètres de là, Marc Ravalomanana s'était retranché ces derniers jours au palais d'Iavoloha, protégé par la garde présidentielle.

 

Dimanche, il assurait encore qu'il ne démissionnerait "jamais" face à Rajoelina, porte-voix des frustrations de nombreux Malgaches touchés par la hausse des prix, et de leur ressentiment contre le président, décrit comme coupé de la population et affairiste.

 

On ignorait mardi où il se trouvait. Ces derniers jours, l'hypothèse de son départ en exil était évoquée avec insistance, l'essentiel de sa famille ayant déjà quitté la Grande Ile de l'océan Indien.

 

Engagé en décembre avec l'interdiction d'une télévision d'Andry Rajoelina, alors maire de la capitale, le bras de fer s'est durci fin janvier et a depuis fait plus d'une centaine de morts.

 

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon s'est dit "gravement préoccupé", ajoutant qu'il "(prenait) note" de la démission du président tandis que l'Union africaine demandait mardi soir que la sécurité de l'ex-président malgache"soit assurée".

 

La France, ex-puissance coloniale, a appelé les Malgaches à trouver entre eux une sortie de crise, et annoncé l'envoi d'un ambassadeur prochainement.

 

Après deux mois de crise, le président malgache Marc Ravalomanana a démissionné mardi. Le chef de file de l'opposition, Andry Rajoelina, est lui entré triomphalement dans les bureaux de la présidence. Durée: 1 min 50

 

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Tout est bien qui fini bien ?

Mais est-ce une fin ou un début ? On est en droit de se demander si des forces antagonistes étrangères ne se cachaient pas derrière les parties en présence, avec leur consentement ou à  leur insu, pour prendre le contrôle des richesse pétrolières http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=66324  S’il y a en effet un sujet qui a été soigneusement dissimulé durant toute cette crise c’est bien celui-là, sa&uf pour mettre le feu aux poudres avec la concession des terres à la sud Corée. Je note du reste que Rajoelina n’a jamais dit qu’il annulerait la concession

Ce n’est pas une inflation de plus de 6% http://www.temoignages.re/taux-d-inflation-de-6-4-a,32311.html qui a poussé Rajoelina à la révolte, d’ailleurs il n’en parle m^me pas, mais un simple problème de suspension de radio privée pouvant ralentir sa progression vers le pouvoir

Aussi sommes-nous en droit d’être sceptique quand au dévouent de Rajoelina au bien public !

Publié dans FRANCOPHONIE

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