CRITIQU8E DU PROGRAMME SOCIALISTE EUROPEEN A TRAVERS SON

Publié le par michel baran

PREAMBULE

PREAMBULE

 

Les citoyens d'abord

Un nouveau sens pour l'Europe

 

 

Lors des prochaines élections européennes, les citoyens d’Europe devront faire un choix politique fondamental.

 

Partout en Europe, les gens sont confrontés à des défis sans précédent : la récession et la hausse du chômage avec la crise financière mondiale, la flambée des prix de l’alimentation et de l’énergie, la baisse du pouvoir d'achat et le risque croissant de pauvreté, le changement climatique, la criminalité et le terrorisme qui menacent leur sécurité. Dans ce moment grave, le choix sera entre des partis politiques portant des projets opposés pour l'avenir de l'Union européenne.

 

Chaque électeur aura à choisir entre notre conception d’une Europe de progrès, où les citoyens, les Etats et les pouvoirs européens travaillent ensemble pour répondre aux aspirations de tous ; et une Europe de droite, où l'avenir de nos pays et de nos concitoyens serait remis au jeu du marché.

 

Le Parti socialiste européen, lui, s'engage à créer une société plus juste et plus protectrice, prête à relever les défis qui sont devant nous, en disant : «  les citoyens d’abord ».

 

Dans le monde actuel où nous sommes tous liés les uns aux autres, aucun pays ne peut résoudre les problèmes mondiaux en agissant seul. La crise financière et la récession montrent à l’évidence qu’un événement survenu dans une autre région du monde peut avoir des effets dévastateurs chez nous. L’action concertée des Européens a prouvé son utilité en nous armant face à la crise financière. Si on les avaient écouté, les réactionnaires qui combattent l'Union européenne auraient laissé nos pays démunis dans cette crise, sans les partenaires ni les outils pour trouver une réplique cohérente.

 

L’Union européenne, c’est notre lien vital dans la mondialisation. Elle nous met en position forte pour traiter les problèmes mondiaux qui impactent nos pays. Une coopération plus intense et plus efficace en Europe permettra de relever les défis et d’améliorer la vie des citoyens. C’est pourquoi l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, après ratification par tous les Etats membres, donnerait à l'Europe plus de moyens pour mener, face à nos problèmes, une action démocratique, transparente et efficace.

 

Voici 30 ans qu’ont eu lieu les premières élections au Parlement européen par vote direct des citoyens. Aujourd'hui, ce Parlement a un rôle essentiel pour placer « le citoyen d'abord », comme nous le voulons. Le Parti socialiste européen parle en votre nom, il défend vos intérêts et soutient vos causes. Nous nous engageons à:

 

1. Relancer l'économie et éviter le retour des crises financières

 

2. Faire progresser la justice dans la nouvelle Europe sociale

 

3. Mettre l’Europe en tête de la lutte contre le changement climatique

7

4. Parvenir à l'égalité des sexes en Europe

 

5. Donner à l’Europe une politique d’immigration pour le progrès

 

6. Faire de l'Europe un partenaire fort pour la paix, la sécurité et le développement

 

 

Les partis de gauche, quand ils sont au pouvoir au niveau local ou national, améliorent concrètement la vie des citoyens. Les progrès obtenus par l’action des socialistes et sociaux-démocrates sont clairement visibles. 

 

Ces cinq dernières années, la droite a disposé d'une majorité en Europe, au sein de la Commission et du Parlement européen, et avec la majorité des gouvernements des Etats membres. Mais qu'en a-t-elle fait ? A-t-elle réussi à faire face à la crise financière mondiale ? A-t-elle enrayé la montée des prix de l’alimentation et de l'énergie ? A-t-elle réduit la pauvreté et les inégalités ? La société est-elle plus juste qu'il y a cinq ans? A-t-elle soutenu nos propositions pour créer plus d'emplois mieux protégés ? La droite suit le marché. Nous suivons nos convictions.

 

La droite décrit souvent les crises économiques et sociales comme si elles étaient une loi de la nature. Pourtant, elles n'ont rien d'inévitable, elles viennent de choix politiques fondamentaux. Certes, nous vivons une époque de changements et de risques mondiaux, mais c’est aussi une époque d'énormes possibilités nouvelles. Notre but, c’est une Europe où tous les acteurs coopèrent efficacement pour exploiter les chances de la mondialisation au service de tous. La droite dit : « adaptez-vous au marché ». Nous disons : « décidons notre avenir ».

 

Nous avons besoin d'une solide majorité progressiste en Europe afin de lancer les réformes essentielles au bien-être futur des citoyens européens et de la société dans son ensemble. Ces réformes sont indispensables pour libérer les gens de la pression qu’ils subissent partout, en essayant de joindre les deux bouts au milieu de la récession, de la hausse du coût de la vie, de la montée du chômage (avec 17 millions de chômeurs et encore plus de salariés précaires touchés en premier par la baisse d’activité), de la menace des expulsions, et des inégalités sociales profondes (avec 78 millions d’adultes et d'enfants à la limite ou au-dessous du seuil de pauvreté).

 

La crise financière mondiale a révélé les carences d’un système de marché sans règles. L’économie mondiale est dans une passe difficile. L’année dernière a vu deux chocs sans précédent : le pire resserrement du crédit depuis les années 1930 et une flambée record des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Il faut une coopération active, en Europe et au niveau mondial, pour redonner cohérence et stabilité aux systèmes financiers nationaux et internationaux; et il faut anticiper, transformer l’économie, par un effort d’investissement dans les secteurs clés, pour préparer un avenir de croissance durable pour tous en Europe.

 La politique de la droite est partie d’une foi aveugle dans le marché, servant les intérêts d’une minorité et non de la collectivité, et nous voyons aujourd'hui les dégâts causés par des marchés sans régulation sérieuse. Mais nous savons comment en sortir : relancer l’économie européenne et établir la justice dans la nouvelle Europe sociale.

 

Notre plan de réforme pour donner à l’Europe une nouvelle orientation, appuyée sur nos valeurs d’égalité, de démocratie, de respect de l’être humain, de solidarité, de liberté et de justice, va apporter le changement que les citoyens attendent d’urgence.

 

Nous, socialistes, sociaux-démocrates et démocrates progressistes, partageant les mêmes valeurs et la même vision politique, travaillerons pour une Europe plus juste, plus sûre et plus respectueuse de l’environnement. Rassemblés, nous sommes une force pour le changement.

 

Nous pouvons construire une société plus juste en disant : « les citoyens d'abord ».

 

En juin 2009, donnons un nouveau sens à l'Europe.

 

http://www.espoir-a-gauche.fr/le-manifesto-du-pse-parti-socialiste-europeen/delia-CMS/page/article_id-176/topic_id-28/

 

Ce programme est une  coquille vide

D’abord parce qu’il fait semblent de croire qu’il y a UN peuple européen alors qu’il  y a DES peuples européens avec leurs volontés propre. Le parti socialise est donc clairement fédéraliste, mais ce n’est une révélation que pour les naïfs !

Des six propositions :

 

1. Relancer l'économie et éviter le retour des crises financières

 

2. Faire progresser la justice dans la nouvelle Europe sociale

 

3. Mettre l’Europe en tête de la lutte contre le changement climatique

7

4. Parvenir à l'égalité des sexes en Europe

 

5. Donner à l’Europe une politique d’immigration pour le progrès

 

6. Faire de l'Europe un partenaire fort pour la paix, la sécurité et le développement

 

Aucune ne concerne l’UE au niveau fédéral ou confédéral, toutes relèvent de la politique intérieure des nation (par le concept de substituarité admis par les  traités) Ce n’est que par la convergence des politiques nationales qu’on pourrait abusivement parler de « politique européenne)

Enfin la seconde partie de la première proposition prend les électeurs socialistes pour des analphabètes  politiques !

En effet Marx et ses successeurs immédiats ont toujours soutenu que le capitalisme se détruirait par ses contradictions que sont les crises. Vouloir les éviter est donc vain. Pire, c’est vouloir pérenniser le système

Mais peut-être le veulent-ils !

Publié dans REFLEXION

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