RESULTATS FRANÇAIS DES EUROPENNES
PARIS (AFP) — L'UMP et ses alliés sont arrivés largement en tête aux élections européennes avec une avance très confortable sur le PS qui leur permet de présenter ce nouveau scrutin intermédiaire, avant la présidentielle de 2012, comme un "succès important" après les revers de 2008.
Les listes de la majorité présidentielle (UMP, Nouveau centre, Progressistes, et Gauche moderne), qui devancent de plus de 10 points le PS ont ainsi concrétisé et même conforté l'avance dont elles étaient créditées par les sondages tout au long d'une campagne largement axée sur le bilan national et européen de Nicolas Sarkozy.
Le score de l'UMP est "un succès important", a déclaré Xavier Bertrand, secrétaire général de l'UMP, dont c'était le premier test électoral à la tête du mouvement. Mais ce succès "nous donne aussi des responsabilités importantes, parce que l'abstention est présente, toujours aussi présente, et il y a des doutes sur l'Europe", a-t-il nuancé.
A plus de dix points devant le PS, son suivant immédiat, l'UMP peut se prévaloir d'un "succès incontestable", a renchéri le porte-parole adjoint, Dominique Paillé.
"Nous, on a parlé d'Europe d'autant plus facilement qu'on avait un bon exemple, celui des six mois de présidence de Nicolas Sarkozy à la tête de l'Union européenne", a-t-il insisté.
Rachida Dati, numéro deux de la liste de la majorité en Ile-de-France, élue eurodéputée dimanche soir, n'a pas manqué de noter que c'était "la première fois depuis 1979, que notre famille politique arrive en tête".
Cette victoire est aussi le "succès du président de la République", s'est-elle félicitée.
"Le PS n'est plus captif, il n'y a plus de réflexe partisan au PS. A l'évidence, c'est une déroute pour eux", a fait valoir M. Paillé.
Je suis "également satisfait de constater que les Français ont compris qui était Bayrou", a ajouté cet ancien UDF, en référence aux résultats du MoDem (autour de 8-9%) nettement inférieurs aux pronostics des sondeurs.
"Dans un scrutin à un tour, ce qui compte c'est l'ordre d'arrivée, mais c'est un bon score pour l'UMP", a estimé le politologue Frédéric Dabi, pour qui Xavier Bertrand a "gagné son pari", après une série de revers électoraux (municipales-cantonales-sénatoriales) en 2008.
La campagne de l'UMP a été "claire dans le soutien au bilan de Nicolas Sarkozy et la capitalisation de sa présidence de l'UE et sur l'opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Europe", selon ce politologue.
Il constate que le parti majoritaire a ainsi pu mobiliser "une partie non négligeable de son électorat de 2007".
"Mais attention, avertit M. Dabi, ce sera plus difficile pour l'UMP dans un scrutin à deux tours où la question des réservoirs de voix se posera au deuxième".
Le politologue Roland Cayrol constate pour sa part que le score final de l'UMP est meilleur que les pronostics de fin de campagne: "il y a donc eu une dernière ligne droite réussie", notamment sur la question de la Turquie.
Mais l'UMP, nuance-t-il, a "surtout bénéficié des erreurs de campagne de tous les autres, dans une élection à la proportionnelle où il n'y avait qu'une liste de l'ensemble de l'arc en ciel de la majorité présidentielle".
Le succès revendiqué par l'UMP au soir des résultats est "aussi un joli coup de communication qui fait accepter l'idée qu'arriver en tête avec un peu plus de 28% est une réussite", selon M. Cayrol.
Il estime toutefois qu'il "serait vain de tirer de ce scrutin européen à un tour des plans sur la comète politique nationale en France pour les scrutins à venir".
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5h5a4Q2ef63-j9WVfRf7I6Yon708g
Une chose doit être dite de prime abord : les abstentionnistes sont de sinistres crétins inexcusables et n’ont plus le droit moral de se plaindre
Ce devait être dit, c’est fait !
La victoire de l’UMP est incontestable dans la mesure oû elle est largement en tête, mais, car il y a un mais, elle est seule à défendre l’Europe libérale et ne représente qu’un peu plus d’un quart des suffrage exprimés
Les listes adhérentes au traité de Lisbonne représentent environ 59% des suffrages exprimés, c’est un échec sans appel pour les patriotes qui n’ont pas su faire sentir la menace que fait peser ce traité sur notre liberté nationale
Avec trois listes les patriotes ont joué aux cons ! Mes lecteurs savent bien que j’ai toujours préconisé une union de toutes les formations patriotes au sein de listes « d’union patriotique »
Les mesquines querelles doctrinales et personnelles ont amoindri notre force de résistance nationale
J’appelle donc à la création d’une confédération, ou coordination patriotique, sorte d’UDF pour coordonner nos actions ne plus nous présenter les uns contre les autres !
Le problème est identique à l’extrême gauche