L’IMPERIALISME DES USA SE CAMOUFLE SOUS LE MASQUE EURO-ATLANTIQUE

Publié le par michel baran

"Nous travaillons à la relance de nos relations avec la Russie. Je vous assure que cela ne se fera pas aux dépens de l'Ukraine. Au contraire, je pense que ce sera bénéfique pour l'Ukraine", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le président ukrainien, Viktor Iouchtchenko, à Kiev.

 

M. Biden, en tournée en Ukraine puis en Géorgie jusqu'à jeudi, a pour mission de repréciser la politique des Etats-Unis à l'égard de ces ex-républiques soviétiques pro-occidentales, deux semaines après la visite du président Barack Obama à Moscou qui a permis de "remettre à zéro" les relations russo-américaines.

 

Si M. Obama a beaucoup insisté sur la nécessaire restauration des relations avec la Russie, après des années de quasi guerre froide, il était resté plutôt vague sur la place de l'Ukraine et de la Géorgie dans sa stratégie, alors que ces deux alliés sont à couteaux tirés avec Moscou.

 

Les Etats-Unis soutiennent le projet d'intégration de l'Ukraine à l'Otan, malgré l'opposition de la Russie à cette idée, a martelé M. Biden, abondant dans le sens de M. Iouchtchenko pour qui l'Alliance atlantique offre la seule vraie garantie de sécurité pour l'Ukraine.

 

"Si vous choisissez l'intégration euro-atlantique, ce qui est je crois le cas, nous vous soutiendrons fermement", a déclaré le vice-président américain, sans toutefois prononcer le mot Otan, comme si la question restait virtuelle.

 

Plusieurs pays de l'Otan, dont la France et l'Allemagne, s'opposent à une entrée rapide de l'Ukraine et de la Géorgie dans l'Alliance, des réticences qui se sont accentuées après le conflit militaire entre Moscou et Tbilissi.

 

La Crimée, qui abrite la Flotte russe de la mer Noire dans le sud de l'Ukraine, reste aussi une pomme de discorde entre Moscou et Kiev, toujours susceptible de déboucher sur une crise.

 

M. Biden a aussi rejeté une nouvelle fois le droit à l'ingérence que Moscou continue de revendiquer de façon voilée dans l'ex-Union soviétique, notamment chez ses voisins les plus proches comme l'Ukraine.

 

"Nous ne reconnaissons (...) aucune sphère d'influence. Nous ne reconnaissons à personne le droit de vous dicter à quelle alliance appartenir ou quelle relation entretenir", a-t-il lancé.

 

Le président ukrainien n'a pas caché pour sa part ses inquiétudes devant l'amorce d'un rapprochement russo-américain. "Nous voudrions que ces relations aient des perspectives mais sans doute pas aux dépens de l'Ukraine", a-t-il souligné.

 

"Nous vivons dans un monde difficile. L'intégrité territoriale, la souveraineté, les libertés dépendent de nos relations avec les voisins", a-t-il insisté.

 

M. Iouchtchenko est candidat à sa réélection en janvier 2010 malgré des sondages catastrophiques - qui le créditent de 3% des intentions de vote - illustrant la crise de confiance dans lequel le pays est plongé depuis quatre ans.

 

M. Biden devait ensuite rencontrer les autres prétendants potentiels à la présidentielle ukrainienne : le Premier ministre Ioulia Timochenko, le pro-russe, Viktor Ianoukovitch et l'ancien président du Parlement, Arseni Iatseniouk.

 

Après l'Ukraine, M. Biden se rendra mercredi en Géorgie où le président Mikheïl Saakachvili est aussi dans une situation politique délicate depuis sa défaite militaire face à la Russie.

 

Selon le quotidien Wall Street Journal paru lundi, M. Saakachvili considère que les espoirs d'adhésion de la Géorgie à l'OTAN sont "presque morts" depuis la guerre, des propos que Tbilissi a démentis depuis, affirmant qu'ils avaient été déformés.

 

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hUY2Ie1gO4uCiIEnnusOKC12rSKw

 

Je crois que depuis leur indépendance le but de la politique étrangère des USA a été d’imposer à l’univers leur mode politico-social. Ceci pour une raison simple qui est qu’avec leur naissance la démocratie réapparue pour la première fois depuis Athènes, circonstance aggravante, ils n’ont jamais connu de dictature ;  ce qui leurs fait croire qu’ils sont politiquement missionnés pour apporter la bonne façon de gouverner

Ce qui n’exclut pas le maniement du double langage comme on peut le lire : «"Nous travaillons à la relance de nos relations avec la Russie. Je vous assure que cela ne se fera pas aux dépens de l'Ukraine. » Ce qui est impossible tant pour l’Ukraine  que pour la Géorgie ou tout autre territoire sécessionniste de l’empire Russie

Mais la pire des hypocrisies est celle-ci : "Nous ne reconnaissons (...) aucune sphère d'influence. Nous ne reconnaissons à personne le droit de vous dicter à quelle alliance appartenir ou quelle relation entretenir", Aucune sphère d’influence… Sauf la leur bien sûr ! Hier en Amérique latine aujourd’hui dans les pays sécessionnistes de la Saint Russie

Tout ce que peuvent apporter les USA au monde c’est un matérialisme de droite, une religion dépourvue d’intériorité ; un point  c’est tout !

Publié dans POLITIQUE ETRENGERE

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article